Baromètre déchet 2024
des établissements hôteliers
Basé sur un échantillon de plus de 180 établissements, notre étude met en lumière les performances des hôtels-bureaux, hôtels-restaurants et hôtels 5 étoiles.
Avec un taux moyen de recyclage de seulement 28 %, le secteur hôtelier semble encore en cours de « check-in » pour améliorer sa gestion des déchets. Découvrez tous les chiffres clés dans notre baromètre spécial hôtellerie.
Pourquoi cette étude ?
Après plusieurs centaines de diagnostics réalisés, il nous est rapidement apparu que les établissements hôteliers ont besoin de repères, de façon à pouvoir se comparer entre eux : une production de déchets ou un taux de tri ne disent pas grand-chose dans l’absolu, mais des moyennes sectorielles sur ces indicateurs permettent une comparaison entre pairs.
Comment agir à partir des chiffres présentés ?
Nous sommes convaincus que la publication d’indicateurs pertinents sur les déchets peut donner aux établissements hôteliers l’envie de progresser et les aider à se fixer des objectifs réalistes pour le tri et / ou la réduction à la source des déchets qu’ils produisent. Les enjeux aujourd’hui sont immenses, les établissements « partent de loin » et à notre avis :
- La mise en conformité réglementaire doit être une priorité pour les – nombreux – hôtels qui ne trient pas encore les cartons, verres, papiers, emballages ou biodéchets. Le rappel de la réglementation fait dans ce livre blanc (pages 3 et 4) aidera les établissements à s’y retrouver dans l’ensemble toujours plus dense des règles applicables en matière de déchets ;
- Un tri plus poussé est l’étape d’après, sachant qu’une quarantaine de flux de déchets différents sont générés dans les hôtels (déchets d’équipements électriques et électroniques, literie, piles, ampoules, cartouches d’imprimante, etc.) ;
- Enfin, la réduction à la source peut être menée en parallèle et de façon complémentaire au tri. Là encore, il y a de nombreuses actions possibles, de la lutte contre le gaspillage alimentaire à la réduction des emballages ou des produits d’accueil, et des économies importantes peuvent être faites à cette occasion sur tous les achats de produits « inutiles » (au cas où l’argument environnemental serait insuffisant pour engager les équipes ou les directions).
Il reste donc un vrai travail à mener pour améliorer la gestion des déchets dans le secteur de l’hôtellerie. C’est la raison d’être de Take a waste de « réduire au quotidien la dissipation des ressources » et la prise de conscience des gaspillages actuels doit aider justement à les réduire.
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